La calvitie est un phénomène fréquent qui touche environ 30% des hommes, mais certains sont plus touchés que d’autres…
La calvitie, également appelée « alopécie androgénétique », est l’accélération de la chute des cheveux. C’est un phénomène fréquent qui touche environ 30% des hommes. La principale cause des alopécies androgénétiques est l’hérédité liée à la génétique. Les hommes dont les proches ont été touchés pas la calvitie sont plus susceptibles d’être eux-même touchés, surtout si ce sont des proches du côté maternel. Le stress, le tabac, une mauvaise alimentation et la pollution peuvent aussi accélérer la calvitie mais seulement si la génétique est déjà en cause. Généralement, cette perte de cheveux progressive est plus marquée au sommet du crâne et sur les tempes.
Dans certains cas, la calvitie est dite « précoce » : « Elle peut commencer très tôt, vers l’âge de 17 ans. La chute de cheveux s’installe
souvent rapidement avec des dégarnissements de grande taille, parfois dès l’âge de 19-20 ans » souligne le Dr Eric Bouhanna, chirurgien plasticien, spécialiste exclusif en greffe capillaire. Quand elle survient si jeune, la calvitie est souvent source de stress et a un impact psychologique négatif chez l’homme.
Heureusement « dans la majorité des cas, la calvitie débute progressivement entre 30 et 40 ans. Elle peut également commencer plus tard, dans le cadre du vieillissement naturel. En effet, tous les hommes subissent une perte de densité progressive, vers 60 – 70 ans, selon notre interlocuteur. En fait, « plus tôt elle commence, plus son évolution vers une grande calvitie est rapide. À l’inverse, plus la calvitie survient à un âge tardif, plus son évolution est lente et limitée » décrit-il.
Source : Journal des femmes