Courir, pédaler, transpirer… Depuis plusieurs années, le cardio est devenu le réflexe numéro un de celles et ceux qui veulent perdre du poids. Mais cette habitude, aussi populaire soit-elle, pourrait bien jouer contre ses pratiquants.
Un expert en nutrition et en métabolisme alerte : une erreur très répandue chez les amateurs d’activités d’endurance pourrait freiner – voire inverser – leurs efforts. En effet, depuis la salle de sport jusqu’aux groupes de running urbains, tout le monde semble convaincu que transpirer pendant 45 minutes est la meilleure façon d’atteindre ses objectifs minceur. Dans l’idée, l’équation paraît logique : plus on bouge, plus on brûle. Et pourtant, à long terme, certaines personnes qui s’en tiennent uniquement à cette stratégie finissent par constater que leur poids ne baisse plus, voire remonte doucement. Un phénomène que le professeur Franklin Joseph, spécialiste à la clinique de perte de poids du Dr Frank, explique très clairement.
Il évoque une tendance générale à suivre des solutions rapides. « Les gens sont souvent attirés par les habitudes de santé à la mode parce qu’elles promettent des résultats rapides », précise-t-il. Le problème ? Ces approches, en apparence motivantes, ne s’adaptent pas aux réalités du corps humain. Elles fonctionnent rarement sur le long terme, surtout lorsqu’elles ne s’intègrent pas à un mode de vie stable.
Et dans ce vaste champ des fausses bonnes idées, certaines erreurs ont la vie dure, comme celle de supprimer des repas, en pensant mieux maîtriser sa faim. Selon le professeur, « sauter des repas conduit à trop manger plus tard dans la journée et perturbe votre métabolisme ». Il insiste sur le fait que ce type de restriction est perçu par le corps comme une situation de manque, ce qui pousse celui-ci à stocker davantage, au lieu de puiser dans les réserves.
Autre piège : les boissons diététiques. Vendues comme des alternatives light aux sodas classiques, elles contiennent en réalité des édulcorants qui trompent le cerveau. Même chose pour les encas dits « sains » comme les barres aux céréales ou les chips de légumes, qui contiennent souvent des taux élevés de sucre, de sel et de matières grasses, tout en gardant une image healthy.
Source : Journal des femmes