Isabelle s’est laissée tenter par cette expérience un peu spéciale sur les conseils d’une amie. Elle n’a pas été déçue…
Pendant des années, j’avais tout donné pour mon travail, jusqu’à faire un burn-out. Alors, pour remonter la pente et espérer reprendre le cours de ma vie, j’ai tout essayé : acupuncture, retraites de méditation, yoga, massages aux pierres chaudes… Un soir, lors d’un dîner, alors que je racontais mon long chemin vers la guérison, mon amie Marie me narre l’histoire de sa cousine, qui, elle, avait tenté un massage encore moins traditionnel, puisqu’il se clôturait par une « finition heureuse ». Curieuse, j’ai repensé pendant plusieurs jours à cette anecdote, me demandant si c’était comparable à ces salons de massage thaïlandais que l’on voyait dans les reportages télévisés. J’ai alors écrit à la cousine de Marie pour avoir plus d’informations et lui demander le contact de ce salon un peu différent, me répétant « pourquoi pas » comme pour me convaincre.
Quelques semaines plus tard, j’ai poussé la porte d’un salon de massage discret, loin de l’atmosphère sulfureuse à laquelle je m’attendais. Pas de néon, de musique kitsch ou de menu indiquant les « options » possibles. Un lieu assez banal, avec une atmosphère calme. J’ai été accueillie par une secrétaire, qui m’a demandé si j’avais pris rendez-vous avec un masseur ou une masseuse. Par téléphone, j’avais précisé le nom de l’homme recommandé par cette connaissance qui m’avait expliqué comment se déroulait la séance avec ce professionnel, pas frileux à l’idée d’offrir plus qu’une simple détente musculaire.
« J’ai savouré ses mains qui libéraient mon corps »
Dans la petite pièce, il m’a accueillie avec le sourire, m’a demandé quelle senteur je préférais pour l’huile de massage et m’a recommandé de me glisser nue sous la serviette. Il est sorti le temps que je m’installe sur la table. Lorsqu’il est revenu, il m’a mise à l’aise, me demandant si les pressions étaient agréables, si je n’avais pas trop froid ou trop chaud. Au début, tout ressemblait à un massage classique. Ses mains appuyaient avec fermeté, déliaient mes tensions. Mais quand il a commencé à remonter le long de mes jambes, mon cœur s’est emballé. J’attendais, excitée par avance, que ça bascule vers quelque chose de plus sensuel. J’avais réservé un massage de 90 minutes et je savais que la « finition heureuse » arriverait à la fin. J’ai savouré ses mains qui libéraient peu à peu mon corps de ses tensions.
« Voulez-vous un happy ending ? »
Mon charmant masseur me parlait parfois, pour signaler un nœud ou pour me demander de me tourner sur le dos. Alors que je commençais à atteindre un niveau de détente très profond, presque au bord du sommeil, il s’est arrêté et s’est doucement rapproché de mon oreille. Il m’a demandé si tout allait bien, ce à quoi j’ai répondu par l’affirmative, puis m’a questionnée : « Voulez-vous un happy ending ? » C’était le moment, celui que j’attendais. J’ai répondu « oui » dans un souffle, avec un sourire, à la fois stressée et excitée. Il a alors repris son massage, comme si rien n’avait changé, mais très vite, ses mains se sont attardées sur mes cuisses, de plus en plus haut. J’ai laissé échapper un soupir, presque malgré moi. Ses caresses ont repris de plus belle et ont fini par atteindre mon sexe, d’abord à travers de légers effleurements, puis directement sur mon clitoris. L’orgasme est venu rapidement, intense, libérateur. J’ai ressenti une vague de plaisir qui m’a traversée de la tête aux pieds.
Source : Journal des femmes