17 décembre 2025

Un imposteur du GIGN vole 4000 euros à une victime

Un homme se fait passer pour un membre du GIGN et soutire 4 000 euros

Un quadragénaire a réussi à tromper une victime en se faisant passer pour un membre du GIGN, la célèbre unité d’élite de la gendarmerie française. Pendant plusieurs semaines, il a utilisé des mensonges, des mises en scène et des promesses pour gagner la confiance de la personne. Son stratagème lui a permis de soutirer près de 4 000 euros avant d’être finalement démasqué.

Une escroquerie bien orchestrée

Ce type d’usurpation de fonction montre à quel point la manipulation peut être efficace et dangereuse. L’affaire, révélée par une enquête, met en lumière des méthodes de persuasion très rodées. Elle rappelle également que l’usurpation de titre ou de fonction reste une forme d’escroquerie particulièrement redoutable, exploitant la crédulité et la confiance des victimes.

Le stratagème sur un site de rencontres

Une rencontre sur Meetic

Le coupable, un homme de 40 ans, a été reconnu coupable d’« escroquerie » et d’« acte d’intimidation » par le tribunal de Bordeaux. Il avait rencontré sa victime sur le site de rencontres en ligne Meetic. En se faisant passer pour un agent du GIGN et un ancien pilote de chasse, il a réussi à instaurer une relation de confiance.

Une fausse mission en Ukraine

Pour justifier ses demandes d’argent, il a inventé une histoire de mission officielle en Ukraine. Il prétendait rencontrer des problèmes financiers liés à cette opération et a demandé 4 000 euros à sa victime. Il lui promettait un remboursement rapide, mais cette somme n’a jamais été versée. La victime a rapidement compris qu’elle était victime d’une arnaque.

Menaces et intimidation

Lorsque la victime a voulu obtenir des explications, l’escroc a changé de stratégie. Il s’est fait passer pour un membre des Hells Angels, un groupe de motards souvent associé à des activités criminelles. Il a menacé la femme pour l’empêcher de porter plainte, lui disant qu’il fallait « pas plaisanter avec des gens comme eux ». Malgré ces menaces, la victime a décidé de déposer plainte.

Arrestation et dénouement

Une enquête qui porte ses fruits

Après la plainte déposée le 28 novembre, l’homme a été placé en garde à vue. Au début, il a nié les faits, mais face aux preuves, notamment des captures d’écran des échanges, il a fini par avouer ses actes. La preuve numérique a été essentielle pour résoudre l’affaire.

Une justice qui tranche

Devant le tribunal, l’accusé est apparu très nerveux et a tenté de justifier ses actions en expliquant que ses mensonges n’avaient pas pour but de manipuler, mais de changer la perception qu’on avait de lui. La justice ne l’a pas cru et l’a condamné. Cette affaire souligne les dangers de l’arnaque sentimentale sur les sites de rencontres, qui peut rapidement se transformer en escroquerie.

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