Enterrer à côté de sa star préférée : mode d’emploi
Certains rêvent secrètement de passer l’éternité aux côtés de leur célébrité favorite. Ce rêve pourrait devenir réalité grâce à une initiative de la mairie de Paris. Elle a lancé un tirage au sort pour rénover certains monuments funéraires vétustes dans les cimetières parisiens.
Ce dispositif vise à préserver des sépultures abandonnées ou dont la concession a expiré. L’objectif est d’offrir aux Parisiens la possibilité d’acquérir ces anciens monuments en déshérence. La délibération du conseil de Paris, adoptée à l’unanimité en avril 2025, précise que les candidats peuvent déposer leur dossier depuis le 3 novembre 2025.
Conditions pour devenir propriétaire d’un monument funéraire
Pour obtenir cette opportunité, plusieurs critères doivent être respectés. Lorsqu’une personne « achète » une concession funéraire, elle loue en réalité une parcelle du cimetière pour y établir une sépulture. La durée peut être limitée ou à perpétuité. La mairie rappelle que le terrain reste toujours la propriété de la commune, mais que la construction qui s’y trouve appartient au concessionnaire.
Les heureux élus pourront acquérir l’un des 30 monuments situés dans des cimetières prestigieux comme le Père-Lachaise, Montmartre ou Montparnasse. Les noms des gagnants seront dévoilés avant la fin de l’année, et un bilan sera présenté au Conseil de Paris en 2026.
Prix, restauration et conditions d’acquisition
Le coût des monuments variera entre 500 et 5000 euros, selon le type de sépulture. Cependant, plusieurs engagements seront exigés. Les bénéficiaires devront s’engager à restaurer la tombe « à l’identique ». Pour cela, ils devront présenter au moins deux devis pour la restauration, et faire appel à l’Architecte des Bâtiments de France.
Les monuments seront vendus lors d’une vente « conditionnelle ». Une fois rénovés, les propriétaires disposeront d’un emplacement réservé pour eux ou leur famille. La durée de cette réservation pourra être de 10, 30, 50 ans ou à perpétuité, selon leur choix.
