Chaque année, la prime de Noël est versée à la mi-décembre pour soutenir les ménages modestes. Cette aide, automatique et sans démarche à effectuer, est principalement destinée aux bénéficiaires de certains dispositifs sociaux. En 2025, le montant reste stable à 152,45 euros pour une personne seule, avec des montants plus élevés pour les couples et les familles.
Une aide ciblée sur les foyers modestes
Une tradition depuis 1998
La prime de Noël a été instaurée à la fin des années 1990 pour aider les ménages en difficulté lors des fêtes. Elle est versée chaque année aux bénéficiaires de dispositifs sociaux comme le RSA, l’ASS ou l’aide à la création d’entreprise. La somme est automatique, sans formalité, et son montant varie selon la composition du foyer.
Une aide symbolique mais précieuse
Malgré son montant modeste, la prime de Noël reste importante pour les foyers précaires. Elle permet de financer des achats de fin d’année, de couvrir des dépenses imprévues ou d’apporter un peu de réconfort. Cependant, pour certains retraités aux pensions faibles, l’absence de cette aide est perçue comme injuste, surtout face à l’augmentation du coût de la vie.
Qui peut en bénéficier ?
Les bénéficiaires principaux sont ceux qui touchent le RSA, l’allocation de solidarité spécifique (ASS), ou l’aide à la création ou reprise d’entreprise (ACRE-ASS). Ces dispositifs concernent surtout les personnes sans emploi ou en situation de précarité. La CAF, la MSA ou France Travail versent cette prime automatiquement, sans que les bénéficiaires aient besoin de faire une démarche.
Les retraités et la prime de Noël : une exclusion quasi systématique
Une assistance peu accessible aux retraités
Les retraités sont généralement exclus de cette prime. La majorité d’entre eux ne perçoivent pas les minima sociaux requis pour y avoir droit. Même avec des pensions faibles, ils ne remplissent pas les critères sociaux définis par la loi. Cette situation est souvent mal comprise, surtout lorsque leur pouvoir d’achat est fragilisé par l’inflation et les dépenses de santé.
Une exception rare : l’AER
Une poignée de retraités peuvent encore bénéficier de la prime si ils touchent l’allocation équivalent retraite (AER). Ce dispositif, supprimé en 2011, concernait principalement les chômeurs âgés avant la réforme. Aujourd’hui, seuls une trentaine de personnes en France perçoivent encore cette allocation. Ces retraités peuvent recevoir la prime automatiquement, mais leur nombre est très faible et cette exception reste peu connue.
Les bénéficiaires de l’ASS en fin de carrière
Les seniors en fin de carrière percevant l’allocation de solidarité spécifique (ASS) peuvent également y avoir droit. Cette aide, versée aux chômeurs ayant épuisé leurs droits à l’assurance chômage, est accessible jusqu’à la liquidation de la pension de retraite. Si leur droit à l’ASS est ouvert en novembre, ils peuvent recevoir la prime. Mais dès que la pension de retraite est activée, leur éligibilité disparaît automatiquement.