Elles attendent désormais autre chose…
Le mois de mai, dédié à la santé mentale, est l’occasion de prendre le pouls de ce que veulent vraiment les femmes aujourd’hui. Une enquête menée par l’application de rencontre Hily, auprès de 2500 Américains de la génération Y et Z, a révélé un basculement étonnant. Il s’agit d’un nouveau critère de sélection, aussi puissant que le feeling ou les valeurs communes. Les chiffres de l’étude parlent d’eux-mêmes : les attentes en matière de relations ne sont plus les mêmes qu’il y a 10 ans. Les femmes de la génération Y (nées entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990), aujourd’hui trentenaires, et celles de la génération Z (nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010), plus jeunes, mais tout aussi claires sur leurs besoins, placent désormais au cœur de la relation une forme de maturité bien précise. Et ceux qui ne répondent pas à ce critère sont écartés d’office.
Ce qui se dessine, c’est une quête d’authenticité. Pas celle qu’on affiche sur les réseaux, mais celle qui se construit, qui se travaille. Les jeunes femmes veulent des partenaires capables d’affronter leurs failles, de parler vrai, de sortir des automatismes. Pas de place pour le repli, les non-dits ou le « je suis comme ça, faut faire avec ». Ce type d’homme inspire confiance. Il est perçu comme plus stable, plus ouvert, plus apte à faire durer une relation sur le long terme. Ceux qui ont pris cette voie deviennent d’autant plus recherchés… qu’ils restent encore minoritaires.
Il faut dire que ce choix en dit long. Il montre une volonté d’avancer, d’être responsable de ses émotions, de ne pas faire peser ses blessures sur l’autre. Et à l’inverse, ignorer ce champ-là est de plus en plus perçu comme un signal d’alerte. Comme un manque d’écoute, voire un manque de maturité. D’ailleurs, l’étude met en lumière le fait que les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes à faire de ce critère un pilier. Le critère en question ? Avoir suivi une thérapie. L’étude a révélé que 55% des femmes de la génération Y et de la génération Z ne sortiraient pas avec un homme qui ne croit pas à la thérapie. De plus, 45% des femmes de la génération Z et 55 % des femmes de la génération Y trouvaient les partenaires ayant suivi une thérapie plus attirants que ceux qui n’en avaient pas suivi, et 23 % des jeunes femmes n’envisageraient pas de sortir avec quelqu’un qui n’en avait pas suivi.
Source : Journal des femmes