29 octobre 2025

Marie-Claude, 73 ans, en grève de la faim contre le squat de sa maison à Nantes

Marie-Claude, 73 ans, se confie après le squat de sa maison à Nantes

Marie-Claude, une femme de 73 ans, a décidé de lancer une grève de la faim à Nantes à partir du vendredi 24 octobre. Son objectif : attirer l’attention sur le squat de sa maison. Elle explique que son locataire, qui louait une seule chambre sur les quatre du logement, ne paie plus le loyer. De plus, il a siliconé les serrures, affirmant que la présence de la propriétaire était trop envahissante.

Depuis le début de sa grève de la faim, elle ne s’est pas alimentée, soit depuis cinq jours. Elle déclare avoir perdu confiance en la justice, qu’elle estime inefficace face à cette situation. Le mardi 28 octobre, elle a confié à BFMTV qu’elle n’avait plus confiance en les institutions pour résoudre son problème.

« Ce problème devrait être réglé depuis longtemps… Cette souffrance était telle qu’une grève de la faim ne pouvait pas être pire », explique-t-elle sur notre antenne.

Les faits liés au squat

Le locataire en question avait payé deux mois de loyer, mais depuis septembre, il n’a plus versé aucune somme. Se sentant menacée, Marie-Claude a constaté que les serrures avaient été siliconées, empêchant tout accès à la maison. Elle affirme également que le locataire a laissé sa clé dans la serrure, empêchant toute entrée.

Elle précise que le locataire occupait une seule chambre sur les quatre, mais qu’il ne respecte pas ses obligations. Elle raconte avoir été dirigée à plusieurs reprises vers des organismes censés l’aider, sans succès. Elle a même tenté de déposer une plainte auprès de la police, mais en vain : le locataire a porté plainte pour violation de domicile.

Une situation qui reste bloquée

Marie-Claude déplore la lenteur des démarches administratives. Elle explique que la première étape consistait à obtenir un avocat, ce qui a pris un mois pour accéder à un conciliateur de justice. Malgré ses démarches, la situation demeure inchangée, et elle voit peu d’espoir d’une issue rapide.

Le premier adjoint au maire a écrit au procureur de la République et au préfet pour tenter de faire avancer le dossier. Cependant, la septuagénaire n’a pas reçu de réponse à ce jour. À l’approche de la trêve hivernale, elle confie ne plus comprendre la justice et ses lenteurs.

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