4 novembre 2025

Fraude de 8 ans à la CAF : le scandale d’un expatrié français au Sénégal

Une fraude longue de huit ans dévoilée

Pierre, un expatrié français installé au Sénégal, a réussi à percevoir les aides de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) pendant près de dix ans sans jamais être inquiété. Son histoire a été révélée dans un contexte où la CAF intensifie la lutte contre la fraude sociale. Pendant cette période, il a touché environ 500 euros chaque mois, en toute illégalité.

Une situation qui déroge aux règles

Pour bénéficier des prestations sociales françaises, il faut généralement résider en France au moins neuf mois par an. Or, Pierre vivait à Dakar depuis plusieurs années. Malgré cela, il continuait à recevoir ses aides chaque mois. Il a confié à Melty que c’était « la belle vie ».

Les conditions pour bénéficier des aides sociales

Les règles françaises stipulent que pour avoir droit aux aides sociales, il faut résider en France la majeure partie de l’année. Cependant, Pierre n’a pas respecté cette condition. Il a justifié ses choix en évoquant le coût de la vie en Afrique, beaucoup plus faible qu’en France.

Une forte augmentation de la fraude aux prestations sociales

En 2023, la fraude aux aides versées par la CAF a été estimée à environ 3,9 milliards d’euros, soit 4,9 % du total. Ce chiffre a augmenté de 39 % par rapport aux années précédentes. Les aides les plus ciblées sont le RSA, la Prime d’Activité et les APL. Si la majorité des bénéficiaires respectent les règles, certains profitent des failles du système, comme Pierre.

Les raisons de cette fraude

Pierre a expliqué qu’il perçoit cette aide pour des raisons économiques, notamment pour profiter d’un logement de qualité en France ou en Afrique. Il a aussi souligné que le coût de la vie en Afrique est bien inférieur et que le salaire moyen y est d’environ 80 euros par mois.

Les conséquences pour Pierre

Après la révélation de cette fraude, Pierre est désormais obligé de rembourser les sommes indûment perçues. Une partie de cette somme est prélevée chaque mois pour couvrir la dette accumulée durant ces huit années.

Les mesures du gouvernement contre la fraude sociale

Pour lutter contre ce type d’abus, le gouvernement a renforcé ses contrôles. De nouvelles mesures ont été mises en place, notamment pour améliorer la traçabilité des aides et éviter les fraudes. Il est désormais plus facile de vérifier la localisation et les ressources des bénéficiaires grâce à un meilleur échange d’informations entre les organismes sociaux.

De plus, certains versements, comme ceux de l’assurance chômage, doivent obligatoirement passer par un compte bancaire en France. La technologie est également utilisée, avec notamment la géolocalisation et la facturation électronique pour lutter contre les surfacturations. Enfin, les sanctions ont été durcies pour récupérer plus efficacement les sommes perçues à tort.

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