Partie en virée avec une copine, Léa fait la rencontre d’un couple d’Américains venus à Paris pour leur voyage de noces. Au fil des verres de champagne, elle se retrouve dans leur chambre d’hôtel. La soirée prend alors une tournure inattendue qui va bouleverser sa sexualité…
Un soir, mi-mars, je trainais avec une copine dans le très chic VIe arrondissement de Paris, dans un bar guindé. Alors que les lieux allaient fermer, nous avons sympathisé avec un couple d’Américains, à Paris pour deux semaines en voyage de noces. A la fermeture, ils nous ont proposé de poursuivre la soirée « qui ne faisait que commencer » dans leur hôtel. Un hôtel de luxe. Je ne me sentais pas à ma place. J’avais le sentiment d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais il faut dire que la terrasse de leur chambre, pourvue d’un jacuzzi et d’une vue magnifique sur la capitale, m’a séduite et détendue. L’homme, d’une quarantaine d’années, a commandé du champagne. Pendant ce temps, ma copine et moi, on discutait avec sa femme, la trentaine je pense. Elle m’a dit qu’elle me trouvait très jolie, que j’avais un charme à la française. J’étais hyper flattée. Nous avons continué de discuter puis ma copine a annoncé son départ. Elle devait rejoindre d’autres amis. Il était temps que je rentre chez moi. Mais je n’en avais pas très envie. J’étais bien, là, à partager un moment déconnecté de mon quotidien. Et puis l’Américaine m’a convaincue de rester.
« La nana s’est déshabillée, a simplement gardé sa culotte, et est allée sur la terrasse »
Mon amie est donc partie. A peine a-t-elle salué et remercié le couple, que la nana s’est déshabillée, a simplement gardé sa culotte, s’est dirigée sur la terrasse et a plongé dans le jacuzzi. Je n’ai pas pu m’empêcher de l’observer. Elle était très belle. Je n’ai jamais été attirée par les femmes, du moins pas particulièrement et pas dans ma réalité. Mais dans la liste de mes fantasmes, coucher avec une femme est en tête. Enfin, de là à sauter le pas… Son mari m’a regardée et m’a dit : tu peux la rejoindre si tu veux. J’ai pouffé. L’alcool, je pense, mais aussi l’incongru de la situation. Franchement, on aurait dit un début de film porno, c’était n’importe quoi.
« On aurait dit un début de film porno »
Sauf que lui, il était très sérieux, et que sa femme a confirmé l’invitation en me lançant un « come on ». Je n’arrive même pas à expliquer comment, et pourquoi, mais j’ai fini par retirer ma robe, mes collants. En sous-vêtements, je suis entrée dans le jacuzzi. J’étais assez mal à l’aise, mais c’était quand même super agréable. L’eau était bouillante, dehors il faisait frais, le contraste était parfait. C’était vraiment propice à la détente. Un moment magique que je ne revivrais pas cent fois. Autant le vivre à fond. Le mec s’est approché du jacuzzi avec une bouteille de champagne, il a rechargé nos coupes, il a caressé les cheveux de sa femme, et c’est là que tout a commencé, je crois. Elle est venue vers moi, qui me tenais quand même à l’écart, elle a attrapé ma main puis elle a caressé ma joue et a déposé ses lèvres sur mes lèvres. J’étais excitée, même follement excitée, et j’ai choisi de me laisser faire. Une petite voix dans ma tête ne cessait de s’agiter : Mais qu’est-ce que tu fais ? Et le mari, il trouve ça normal ? C’est un plan à trois, un traquenard ?
Source : Journal des femmes
