Un échange avec ChatGPT qui sauve la vie d’un garçon de 6 ans
En Flandre, la famille de Nyo, un garçon de 6 ans, a été confrontée à une situation critique après avoir consulté ChatGPT. Inquiets pour leur enfant, les parents ont décrit ses symptômes au chatbot d’OpenAI. Celui-ci leur a conseillé de consulter un médecin sans tarder. Leur confiance dans cette recommandation les a conduits aux urgences, où le diagnostic a bouleversé leur vie.
Une découverte alarmante à l’hôpital
Les médecins ont détecté une tumeur au cerveau de la taille d’un œuf chez Nyo. La masse, située à l’arrière du tronc cérébral, exerçait une forte pression sur le cerveau, mettant la vie du garçon en danger immédiat. La chronologie des jours précédents prend alors tout son sens.
Le parcours médical de Nyo
Tout commence le 5 décembre. Depuis plusieurs jours, Nyo souffrait de nausées et de maux de tête. Sa mère explique qu’elle pensait qu’il avait attrapé une gastro-entérite, une infection courante en hiver. Cependant, la situation évolue rapidement. Le garçon voit double, son strabisme revient malgré ses lunettes, et il devient très fatigué. Un soir, après avoir reçu de nouveaux jouets, il s’endort brusquement et se réveille dans un état d’absence. Ces signes alarmants poussent ses parents à consulter ChatGPT, qui leur recommande d’aller immédiatement aux urgences.
- Nausées et vomissements répétés
- Maux de tête persistants
- Vision double et strabisme soudain
- Somnolence importante et comportement inhabituels
Une intervention d’urgence et un diagnostic crucial
À l’hôpital, une série d’examens révèle une tumeur située à l’arrière du tronc cérébral, de la taille d’un œuf. La masse comprime dangereusement le cerveau, nécessitant une intervention en urgence. Un drain est posé pour réduire la pression intracrânienne. La mère de Nyo confie que leur réaction rapide leur a permis de sauver la vie de leur enfant. Si ils avaient attendu, la situation aurait pu devenir fatale.
Le 10 décembre, une opération de neuf heures est réalisée pour retirer la tumeur. Les examens post-opératoires ne détectent pas de métastases, ce qui est un bon signe pour la suite. Une IRM est encore nécessaire pour vérifier s’il reste des cellules cancéreuses afin d’adapter le traitement en oncologie pédiatrique. En Europe, les tumeurs du système nerveux central représentent environ 30 % des cancers chez les enfants, avec plus de 3 000 nouveaux cas chaque année.
Le message de vigilance des parents
Malgré la réussite de l’intervention, la famille reste inquiète pour l’avenir. Les possibles séquelles liées à la tumeur et à la chirurgie suscitent beaucoup d’interrogations. Nyo doit encore subir des contrôles réguliers, et sa récupération s’annonce longue.
Pour ses parents, cette expérience souligne l’importance de rester vigilant. Ils insistent sur un message clé : « Suivez toujours votre instinct parental. Cela a sauvé la vie de notre fils. » L’aide de ChatGPT a été un déclencheur décisif, leur permettant de renforcer leur intuition et d’accélérer leur décision d’aller à l’hôpital. C’est aux médecins que revient le diagnostic final de tumeur au cerveau et la prise en charge adaptée.